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Cités Castors de France

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Les Castors de Bourges – Cher

Table des matières

  • L’après-guerre et la crise du logement
  • Le C.O.L. sollicite l’aide de la municipalité
  • 1950 – 1953
  • 1951 – 1953
  •    Castors « Beauregard – la Chapelle »
  •    Castors rue Guilbeau
  • Contacts

L’après-guerre et la crise du logement

Les bombardements alliés d’avril à juin 1944 détruisent quarante-neuf logements  collectifs et individuels et en altèrent deux-cent-quarante-sept. Les reconstructions  s’étalent de 1946 à 1948, tandis que le programme de construction interrompu par la guerre reprend.
En 1950, la crise du logement est telle que toutes les initiatives sont mises en oeuvre.
C’est dans ce contexte que des Berruyers créent le « Comité Ouvrier du Logement – l’Abri Populaire » et décident de construire eux-mêmes leur maison.

Le C.O.L. sollicite l’aide de la municipalité

Sans l’aide de la ville les spécialistes estiment que les « Castors », c’est ainsi que l’on nomme ces nouveaux constructeurs, mettront au moins 5 ans pour que les 60 maisons prévues soient terminées.
Le Comité Ouvrier du Logement s’adresse à la municipalité de Bourges pour obtenir « une avance des  fonds nécessaires à l’achat d’un terrain de 3.5 hectares situé entre Beauregard et la route de la Chapelle »
Dans ce courrier le Comité suggère à la ville de prendre à sa charge les travaux de voirie, car si aucune aide concrète n’est apportée, la création de logements ouvriers en accession à la propriété « restera éternellement dans le domaine des rêves ».
Le débat porte essentiellement sur le plan technique, avec les possibilités d’aider « ces gens », d’autant plus que la crise du logement « prend de telles proportions qu’il est envisagé d’installer des baraquements » pour répondre à l’urgence du moment.
La municipalité acceptera de prendre à sa charge la viabilité qui coûtera une quinzaine de millions de francs. Mais les difficultés ne sont pas terminées.
La « Nouvelle République » note que l’opération « n’a pas été prise au sérieux » par les responsables locaux  de la ville. Il n’y a pas eu d’aide et les terrains devront être remboursés.

1950 – 1953

Les soixante pavillons de cette première Cité sont bâtis autour de Saint-Martial entre Beauregard et la route de la Chapelle.

 

Rue des Castors

 

 

 

 

 

1951 – 1953

A la fin de l’année 1951 les Castors sortent de terre rue Guilbeau. Les 23 pavillons individuels accueilleront leurs habitants-bâtisseurs en 1953

Rue Guilbeau

   Castors « Beauregard – la Chapelle »

   Castors rue Guilbeau

On doit ces informations à Roland Narboux – « l’Encyclopédie – Bourges »

Contacts

Pour contacter les animateurs du Portail internet : citescastorsdefrance@free.fr
Pour consulter le site Archives du Mouvement Castor « Fonds Roger Blanc » : http://www.cites-castors.com/

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