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Les Castors, une aventure originale, ignorée (ou presque) des historiens
Pendant que la société « Mon logis » construisait sur le coteau d’Ablon, un autre groupe construisait des logements par la formule Castor dans le bas d’Ablon, près de la Seine, à quelques centaines de mètres du premier groupe. Aussi paradoxale que cela puisse paraître, il n’y avait aucun contact entre les deux groupes puisqu’ils ne connaissaient pas réciproquement l’existence de l’autre. Dans la ville voisine de Villeneuve-
Cette étrange « solitude » des autos constructeurs est sans doute le fait que les Castors, n’ayant ni voiture, ni téléphone passaient le plus clair de leur temps libre sur le chantier et avaient mis leurs activités sociales en veilleuse.
Les Castors n’étaient pas, à proprement parlé un mouvement, mais une multitude d’expériences réparties un peu partout en France, surtout autour des centres industriels comme Bordeaux, Saint-
Les groupes se constituaient à partir de militants associatifs qui proposaient la solution Castors à leurs proches ou, s’il s’agissait d’une entreprise ou d’une société, les postulants se recrutaient parmi le personnel. Il n’était donc pas étonnant que les groupes forment des entités « centrifuges » et lorsque les Castors se retrouvaient dans « leur » logement, ils avaient, pour un certain temps bien d’autre chose à faire que de repérer d’autres groupes ou de disperser leurs relations sociales.
Le phénomène Castor, car il est préférable de parler de phénomène, ou d’aventure comme le dit le livre « L’Etonnante aventure des Castors » s’est déroulé sur une courte période. Des années 1948 au début des années 1960, c’est-
A part des thèses, des mémoires d’étudiants ou quelques articles de journaux ou de revues, dans les années 1980, de gens n’ayant pas vécu d’expérience de terrain, il a fallu attendre, si je ne m’abuse, novembre 1994 pour que M. Daniel Bancon écrive le livre « Les Castors de l’Alouette » et 2002 pour la parution du premier livre qui, à partir de l’expérience d’Ablon, traite plus largement, du phénomène Castor, livre que j’ai écrit : « L’Etonnante aventure des Castors ».
Dans son avant-
Pour justifier l’écriture de mon livre j’aime bien à rappeler cette anecdote :
« Assistant, vers 1998, à la parution officielle du 43ème tome du Maitron, « l’encyclopédie du mouvement ouvrier », j’interpelle le président du colloque sur l’épisode des Castors estimant que c’est un temps fort de l’histoire du mouvement ouvrier dont le Maitron ne parle pas .Silence total de tous les assistants. A la sortie, je suis néanmoins interpellé par deux personnes qui sont de mon avis. C’est ce qui m’a incité à écrire ce livre »

Conclusion
Il est important que le portail internet « citécastorsdefrance.fr » conserve la mémoire de ce que fut l’aventure des Castors : période où les citoyens se sont groupés pour résoudre le problème majeur de l’époque.
Maurice Vilandrau – Ablon le 11 mars 2012
Merci à Maurice Vilandrau (il nous a quitté en octobre 2019) pour cette importante contribution à la « mémoire des Castors » et à Monique Vilandrau pour la gentillesse de son accueil.
Contacts
Contacter le/la correspondant(e) de la Cité : citescastorsdefrance@free.fr
Consulter le site Archives du Mouvement Castor « Fonds Roger Blanc » : http://www.cites-castors.com/