Table des matières
Jo Sarazin
Gérant
Pour mener à bien ce formidable chantier une équipe de Compagnons déterminés et compétents se constitua autour du gérant Jo Sarazin.
Lorsque sa santé l’obligea à quitter la direction du chantier le poste fut repris dans un premier temps par René Meyran avant qu’il ne prenne la responsabilité du chantier Castors de Colombes. Jacques Destrem le remplaça et pour cela il démissionna de son emploi à la Rhonel pour être à temps plein sur le chantier, au prix d’une diminution de son salaire.
Roger Colliot
Comptable
Roger, comptable chez Cadoricin, en plus de ses heures Castors avait la charge de la comptabilité ce qui n’était pas une mince affaire. Il s’acquittait de sa mission avec sérieux et sens des responsabilités au regard des sommes qui étaient très importantes.
Gilbert Frugier et René Legrain
Responsables de l’exécution des plans et des questions techniques
Gilbert, technicien de grande valeur était employé à la SNCF au service traction électrique ; un cœur d’or mais un caractère dur et tranchant. René dessinateur industriel indépendant, spécialisé dans l’équipement des transmissions hydrauliques étions en charge des plans d’exécution et de toutes les questions techniques.
Jacques Destrem
Responsable de la documentation et des tarifs
Jacques employé à la Rhonel (réparations de wagons) un gai luron s’occupait essentiellement de la documentation et de tarifs dans un premier temps avant d’occuper des fonctions de gérant ultérieurement.
Jacques Beaugé
Responsable des relations avec les Ministères
Jacques, le frère du père André, héros de El Alamein, s’occupait des relations avec les ministères et assurait ses heures Castors en vendant des billets de loterie nationale place de l’Etoile à Paris. Il reversait son salaire à la caisse de l’entreprise ne voulant pas être à la charge de ses camarades.
Félix Pinard
Chef de chantier
Il fallut un chef de chantier compétent capable de comprendre nos désirs et notre solidarité de jeunes hommes certes enthousiastes mais pas du tout formés et aguerris à ce genre de travaux très durs. À la suite d’une annonce passée dans le journal, l’Humanité Jo prit contact avec Félix Pinard, homme extraordinaire, gentil mais très ferme, originaire du Limousin, qui comprit notre démarche et qui avait toute compétence pour notre chantier qu’il mena admirablement jusqu’à sa fin. Il fit l’admiration des autres chantiers du Clair- Logis.
« Le soir lorsqu’il quittait le chantier nous le regardions partir si, à une cinquantaine de mètres du chantier, il se retournait en se frottant les mains c’était signe de satisfaction; mais les jours où il partait sans se retourner c‘était mauvais … Il n’était pas satisfait de notre travail. Mais le lendemain, il revenait souriant et nous invitait à reprendre le travail avec sérieux. Nous lui devons beaucoup ! »
Louis Colin et Georges Schindler
Manutentionnaires et ferraillage
Il fallait également des manœuvres pour les jours de semaine. deux Castors ont été embauchés ; qui avait pour tâche de conduire la camionnette et de ravitailler le chantier et Georges électricien qui devait bien plus tard installer le dispositif électrique; pour lors il était responsable du ferraillage.
Henri Talbodec
Chauffeur
Henri conduit le camion « Latile »
Roland Veschetti
Plâtrier
L’emplacement des cloisons étaient tracé au fil bleu, les plâtriers pouvaient alors monter les cloisons. Cette corporation était rare à l’époque : il fallait les débaucher d’un autre chantier et faire une meilleure proposition de salaire, plus tard un deuxième plâtrier a été recruté.
Film archive du chantier
Ce film réalisé pendant le chantier par un bâtisseur (?), qui le commente quarante ans après, permet, malgré sa mauvaise qualité d’avoir une idée du déroulement du chantier et de voir ou d’apercevoir quelques-uns de ces intrépides bâtisseurs.
(toute version de meilleure qualité serait la bienvenue)