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Cités Castors de France

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L’article de Jean-Pierre Mabille

Dans son article publié dans le « Bulletin de la Société de Borda » Dax 1er trimestre 2009, Jean-Pierre Mabille nous donne des indications complémentaires. Nous le remercions de sa collaboration.

Table des matières

  • Les sites
  • Le financement
  • Enfin chez soi !

Les sites

En septembre 1950 on peut lire dans le journal « Sud-Ouest » qu’un Comité Ouvrier du Logement des Landes » est créé : le « C O L L »

Quatre vingt sept personnes ont posé leur candidature, dont vingt neuf cheminots. Deux sites sont retenus : l’ancien terrain de rugby abandonné de Castetcrabe à Saint-Paul-Lès-Dax et Berlion à Dax.

Il y aura donc quarante maisons à Saint-Paul-Lès-Dax, quarante maisons à Berlion et sept adhérents qui ont obtenu l’autorisation de construire sur un terrain de leur choix.

Le financement

Les coopérateurs doivent verser, après un droit d’entrée de 1 000 francs, 2 000 francs par mois (dont 1 700 francs comme apport en capital et 300 francs pour frais de gestion). Les membres financent les travaux par le moyen classique d’un emprunt au Crédit Foncier de France au taux de 6.80 % amortissable en vingt ans.

Les deux premières années se passent à régler les problèmes financiers (emprunts, hypothèques…) que beaucoup avaient sous-estimés.

L’achat des terrains a été le premier pas indispensable à l’aide d’un prêt de la Caisse d’Allocations Familiales des Landes, couvert par une prise d’hypothèque sur les terrains. Des aides ont permis de se lancer, car bâtir des maisons sans apport personnel était un pari impossible.
Un second lotissement (les Cités Jardins) s’est créé contre celui des Castors : le prix de revient des constructions variait de 1 960 000 francs à 2 700 000 francs soit une économie de 40 % par rapport aux pris des devis.

Enfin chez soi !

Si les premiers Saint-Paulois furent logés dès 1953, les Dacquois attendront trois ans de plus, retard occasionné par la création de nouvelles chaussées.

La fin du chantier eut lieu en 1959 avec un grand « ouf » pour la joie de tous.

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