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L’implantation des Castors à Saint-Sébastien

Les opérations « Castors » ont vu le jour en France, avant d’apparaître à Saint-Sébastien-sur-Loire. L’opération la plus proche est celle de Rezé « La Claire Cité » de la Balinière où, de 1950 à 1954, 101 maisons auto-construites y sont édifiées.
Le projet d’un lotissement de 330 maisons à la Profondine naît de l’initiative du Comité Ouvrier du Logement.
Chaque futur propriétaire, « un Castor », donne de son temps pour construire les maisons des uns et des autres.
1956 – Jean Grippay raconte « ses Castors »

Autour de la Cité des Castors, le Comité Ouvrier du Logement poursuit la construction d’autres maisons
Après avoir construit les 119 maisons des « Castors Profondine » et les 81 maisons des « Castors Pyramide », le Comité Ouvrier du Logement, devenu promoteur, a construit dans les années 1960, des maisons du même type pour d’autres familles aux revenus modestes mais sans l’Apport-Travail des futurs occupants :

- 54 maisons Lourneau Québec – Ottawa – Toronto – Vancouver,
- 19 maisons Lourneau Caillerie
Dans les années 1970
- 8 maisons Fontaine-Corbières
- 40 maisons Fontaine-Gévaudan
- 39 maisons Fontaine-Morvan
Enfin le C.O.L. devenu Atlantique-Logement en 1974 construit les 52 maisons du lotissement Aquitaine.
En conclusion, on peut estimer que c’est à la faveur de « l’Esprit Castor » que plus de 400 habitations ont été construites à Saint-Sébastien-sur-Loire.
Témoignages de Colette Rousseau et de Joël Tessier

Joël Tessier – « fils de Castor » et membre des « Amis de Saint-Sébastien »
En 2015 Colette Rousseau et Joël Tessier évoquent leurs souvenirs pour SAINT-SEB TV
Y avait-il des caractéristiques du « Castor idéal ?
Pour comprendre le phénomène il faut se replacer dans le contexte des années 50 au moment de la crise du logement et de la difficulté, pour les familles ouvrières, de se procurer des conditions de vie décente. Il faut aussi penser solidarité, entraide, courage.
Les candidats à la construction devait s’engager à :
- Devenir associés (actionnaires) au sein du Comité Ouvrier du Logement,
- Verser au moins 500 francs,
- Donner de leur force de travail : ces pères de familles ont, pendant 2 années environ, donné de leur temps, dans la journée s’ils travaillaient en trois-huit, le samedi et le dimanche 30 heures par mois et 100 heures pendant la moitié de leurs congés payés.
- Devenir colocataires pendant 20 ou 30 ans avant de se voir attribuer une maison en pleine propriété.
La modernité des maisons Castors et leur coût de revient
Les plans de ces pavillons montrent la modernité des constructions.

Le coût des constructions
- 29 000 francs représentent le coût moyen d’un pavillon (soit 72 000 équivalent €uros),
- 2 000 francs d’évaluation de l’Apport-Travail,
- 100 à 140 francs (selon le nombre de pièces) de loyer mensuel fixe pendant 20 ou 25 ans, voire 30 ans. Ce loyer comprenait assurances vie et incendie, mutuelle et charges.
Ces Castors ont, en général, considéré qu’ils avaient fait une bonne affaire, grâce à leur travail, bien sûr, mais aussi à l’inflation des années 1960 à 1980.
Cette présentation a été réalisée grâce aux éléments fournis par « les Amis de Saint-Sébastien-sur-Loire ».
Contacts
Pour contacter le correspondant de la Cité : joel.tessier7@wanadoo.fr
Pour contacter les animateurs du Portail internet : citescastorsdefrance@free.fr
Pour consulter le site Archives du Mouvement Castor « Fonds Roger Blanc » : http://www.cites-castors.com/