
Cette rétrospective,coordonnée par Jean Maquart, réalisée en 1999 à l’initiative de la Maison Pour Tous de Champclairot n’a été possible que grâce aux témoignages des habitants du quartier : Pierre Barbotin, James Blo, Henry Boreau, Mme Bouhet, André Crémault, Michel Dupuis, Pierre Dussous, Jean Château, Mme Chauvet, Michel Daroux, Marcel Larignon, Francis Jéhin, Roger Martin, Mme Moreau, Michel & Jeannette Papin, Robert Protteau, Robert Thébault, Joseph Lavoix (grâce à « La Nouvelle République »).
Table des matières
Le quartier sort de terre
Au lendemain de la guerre, sur un espace de 18 hectares de prairies situé route de Limoges, aux portes de la ville de Niort, l’Office des HLM avait mis en chantier un programme de construction de maisons individuelles, puis d’immeubles collectifs.

Peu après le lancement de ce chantier, trois associations coopératives composées de constructeurs amateurs décideront d’entreprendre sur les espaces encore libres (et qui seront achetés à la ville) la construction de trois groupes de logements.
Au total, 71 maisons ou appartements seront ainsi réalisés grâce au travail fourni pendant le « temps libre » (week-ends et congés) de ces travailleurs qui, tous, occupaient par ailleurs un emploi salarié faisant vivre leurs familles.
Le chantier le plus important est celui des « Castors » qui comprend 45 maisons individuelles et démarre en 1954.
Simultanément, une coopérative ouvrière de production (L’Avenir des charpentiers), commence la construction d’un bâtiment collectif de 12 appartements tandis que, peu après, un troisième programme est mis en chantier par un troisième groupe coopératif – « l’Autoconstruction » – dont les membres bâtiront 14 pavillons individuels.
Des souvenirs à la pelle …
Ils sont neuf, sexagénaires bien valides pour restituer l’histoire d’une oeuvre collective tentée et réussie il y a plus de quarante ans :
« On va vous dire … D’abord, le plus important et qui commande tout : On a commencé par se mettre ensemble »
Robert Protteau explique : » Notre association s’est constituée en décembre 1952. Un infirmier à l’hôpital de Niort, M. Brun a été à l’origine de la création de notre coopérative. Il s’inspirait de l’expérience, ancienne déjà, de l’association des « Castors » pour proposer la construction en coopération et par ses propres moyens, de sa maison. Cette proposition impliquait évidemment l’action collective prolongée d’un nombre importants d’acteurs. »
Michel Daroux ajoute » Je crois qu’il avait parlé de son projet autour de lui et fait paraître un communiqué dans la presse locale. Je me souviens qu’il est venu en causer chez moi. Comme à l’époque nous étions tous médiocrement, voire très mal logés, cette suggestion suscita une grande curiosité chez les travailleurs. »
« Dès la première réunion d’information qui eut lieu à la Bourse du Travail, rue des Fossés, plus de 100 chefs de famille souscrirent à cette proposition de construction coopérative. Toutefois, quand chacun eut pris conscience des contraintes et de la somme de travail que cet engagement représentait pendant plusieurs années, un tri se fit naturellement et, finalement, nous nous sommes retrouvés à 45 candidats, prêts pour l’aventure.
« Les 45 meilleurs » dira l’un d’entre nous (éclats de rires), ou plutôt, « Les 45 qui en voulaient » ! lance Robert.Nous avons retrouvé un peu plus tard une quinzaine de ceux qui ne nous suivirent pas. Dans des parcelles proches, ils firent édifier le gros oeuvre de 14 maisons qu’ils achevèrent et équipèrent ensuite complètement. Ils s’étaient associés en un groupe coopératif appelé « L’autoconstruction ». Ils en ont bavé aussi !
« Notre initiative n’était pas proprement niortaise : le mouvement Castor existait au niveau national, en Bretagne surtout, mais également, plus près de nous, chez les cheminots à Thouars. »
« Très rapidement, l’association se donna un Bureau et, sous l’impulsion de l’un des nôtres – Paul Jodet – nous nous sommes mis à la recherche d’un terrain. Comme la Ville de Niort venait de se rendre acquéreur d’un important terrain en bordure de la route de Limoges, et que des premières constructions HLM étaient déjà en cours, nous avons négocié auprès de la municipalité l’achat d’une part de cet espace disponible. »Et Robert Thébault, qui sera avec Marcel Larignon responsable des finances, précise : « Ces terrains nous furent finalement cédés à mi-prix par la municipalité propriétaire (une faveur…) après que notre projet, dûment présenté, eût reçu l’agrément du ministère de la reconstruction : 45f/2 = 22,5 f le m² ».
Le règlement de l’association des constructeurs organisés en coopérative
Contribution de Robert Protteau
Un préambule, qui se veut profession de foi et acte d’engagement des membres associés, précède le règlement intérieur de l’association des Castors.
« Nous nous sommes groupés pour entreprendre de bâtir notre cottage formé de maisons saines et agréables, car elles sont la base essentielle d’un bon équilibre familial, et indispensables à son épanouissement, ainsi qu’à sa dignité.
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Tout de suite, les travaux ont commencé à la pioche
Travail manuel pour tous

« Vous avez dégagé quand même des gars spécialisés dans les tâches d’administration ? » – Oui, nous en étions Larignon et moi. – Donc, vous étiez dispensés du travail à la pioche, sans doute ? (Eclatement de rire général et prolongé ..). . – Vous voulez rire ! La pioche et les parpaings ! Comme tout le monde ! Larignon et moi, on faisait 250 parpaings tous les dimanches, affirme Robert Thébault. On travaillait sur une « vibreuse-ponceuse », neuve, tout ce qu’il y a de moderne. Même qu’un entrepreneur du coin est venu en douce pour la voir fonctionner… »
Aux durs travaux, tout le monde s’y est coltiné, même les « administratifs » qui, entre parenthèses, faisaient en plus, chez eux, leurs « devoirs du soir »… Et Michel Daroux précise : « On leur doit beaucoup, car grâce à eux on pouvait bosser sans inquiétude, côté administratif… »
Récupération de matériaux
Pendant que certains creusent, d’autres démolissent. Qui eut l’idée saugrenue de se transporter à la campagne (Azay le Brûlé, 25 Km) pour y abattre une ferme afin d’y récupérer les pierres nécessaires au blocage de nos futures fondations ?
« Nous y fûmes, nous y démolîmes, mais, finalement, faute de vrais moyens de transport – notre camion à essence (« qui pompait pas mal, et même plus que tous les hommes réunis », remarque Protteau) étant peu opérationnel – les débris restèrent sur place. Y sont-ils encore ? »
« L’opération bien lucrative ce fut la récupération du sable tout-venant à Epannes, des quantités prodigieuses que nous allions extraire d’une sorte de carrière. »
« Notre camion Ford résistait : Il nous a rendu bien des services quand même. C’est qu’à l’époque c’était un engin précieux. Nous étions tous à vélo. Seuls trois privilégiés sur les 45 possédaient une petite auto. Finalement, question cailloux, nous avons pu faire face aux besoins de nos fondations, car – pour quelle raison ? – on commença à nous apporter sur le chantier pas mal de pierres de récupération. »
Embauche d’un chef de chantier
« Quand le travail prit de l’ampleur – peut-être la deuxième année – nous avons embauché un chef de chantier, un vrai professionnel capable de diriger et contrôler la qualité des réalisations. Grâce aux prêts que nous recevions, nous étions alors devenus capables de le rémunérer à plein temps. Mais il a fallu attendre ces prêts qui étaient débloqués selon l’avancement des travaux. Par nous-mêmes, on pouvait pas grand chose. « On était tous fauchés, vous comprenez… ».
Un fournisseur mécène

« C’est pourquoi, au départ, nous avons eu un vrai problème. Nous étions véritablement sans le sou pour travailler et pour en recevoir il fallait que les travaux avancent. »
« Il nous fallait à tout prix trouver un fournisseur à qui l’on dirait : » – Monsieur, il nous faut des matériaux, mais on sait pas quand on vous paiera » . (L’oiseau, rare, en somme…)
Eh bien, on l’a trouvé, cet oiseau rare ! Ce fut M. Marbouty, le patron d’une entreprise sise route de La Rochelle, un petit homme qui est même venu nous voir travailler, sans doute pour se faire une idée. Il nous a regardé faire et nous a dit : « Les gars, allez-y, j’ai confiance en vous ! ».
« N’empêche qu’il nous a accordé des « découverts » fabuleux, des sommes incroyables, des 1 ou 2 millions.. . « Quand on a eu nos premiers prêts SNCF, se souvient Michel Daroux, et qu’on a été lui porter nos sous, il n’avait plus de pognon ! Il nous a dit : » Ca tombe bien, j’avais plus rien ! » « Je l’ai entendu nous dire – et il y avait des larmes dans son regard – combien il tenait à ce que nous réussissions notre entreprise, car c’était à ses yeux (et pour nous, de même !) un sacré défi ! « . « C’est un monsieur qui mériterait d’avoir son nom sur une plaque, dans le quartier ! » conclut l’assemblée ».
Fabrication des parpaings
On avait acheté 6 wagons réformés à la SNCF et on les avait démantibulés. Avec les planches on a construit la baraque. Tout près de celle-ci, également, nous avions ménagée une grande plate-forme de 100 m2 environ où, à côté d’un mélangeur de béton, bricolé par les cheminots, fut installée la machine (neuve !) à couler les parpaings.
La fabrication des parpaings exigeait une bonne organisation car il fallait qu’au début du week-end, l’aire de fabrication fût dégagée. Les parpaings fabriqués le dimanche précédent devaient donc être répartis durant la semaine (le soir) dans les différents endroits du lotissement où l’on élevait encore les murs. »
« Comme nous avions peu de moyen de transport, tout se faisait à la brouette. Sur le chantier de chaque maison, en l’absence de grues, on portait et élevait tous les matériaux, seaux de béton et parpaings, sur l’épaule ou à la main. Quand il fallait faire face à un arrivage de ciment, on se coltinait tout un camion de sacs de 40 kg à l’épaule, et parfois même le soir. »
Echafaudages
« Question échafaudages, nos camarades cheminots nous ont bien dépannés. Il n’était pas question d’acheter du matériel neuf spécialisé. »
Roger Martin explique : » On a eu l’idée de récupérer des tubes de chaudière sur les locomotives réformées. Au début du chantier, on allait au dépôt SNCF avec les copains couper, souder et préparer ces fameux tubes de loco. Mais attention ! on avait l’autorisation, pour tout, les tubes et le travail au dépôt… Au dépôt, nous avons également fabriqué des tréteaux « télescopiques » (tubes de loco et clavettes) qui nous permettaient de travailler sur tout un niveau de construction. Le rez-de-chaussée fini, on montait ce matériel bricolé au niveau supérieur. » Nous étions nombreux de la SNCF » et, ajoute Martin » Au dépôt on fabriquait aussi des serre-joints pour les coffrages. »
« On ne doit pas s’imaginer que l’élévation d’un mur de parpaings offre beaucoup de difficultés. Nous étions tous des manuels (et les quelques uns qui ne l’étaient pas le devinrent rapidement, nécessité oblige …), de sorte que « spontanément », à l’aide du seul fil à plomb et du niveau, on prit très vite « le coup de main ».
« De nos maisons, nous avons tout fait par nous-mêmes, du bas jusque en haut, sauf… le plâtre, le plâtre qui demande un véritable savoir faire de professionnel. Allez donc faire un plafond si vous n’êtes pas de la partie ! Pour le plâtre, on fournissait les matériaux et un tâcheron faisait le travail, payé au forfait, tant par maison. »
« Nous avons surmonté sans dommage les principales difficultés du métier. Pour des amateurs, nous avons eu très peu d’accidents ». Sauf… et Robert rappelle le pépin survenu à Graveleau, happé par la bétonnière et qui s’en est dégagé en y laissant sa chemise et son pantalon mis en pièces par la machine. « Il a été déshabillé en un clin d’œil ! ». Il y a eu aussi, pour la dernière maison, la chute de Joseph Fagot. Il s’en est tiré avec une fracture du talon, ce qui est peu pour un plongeon de 5m… »
Réunions d’organisation et d’information
A la réunion hebdomadaire d’organisation, s’ajoutaient des réunions de bilan, des sortes assemblées générales où l’ensemble des sociétaires faisaient le point, prenaient connaissance de l’état des finances, des prêts, et des problèmes qui surgissent forcément au cours de toute entreprise de construction. Ces assemblées se tenaient à la Bourse environ tous les deux mois.
L’organisation du travail incluait aussi des règles et des obligations qui instauraient une certaine discipline de travail. Les heures données par chacun étaient comptabilisées et constituaient un capital dont il fut tenu compte, individuellement, à la fin du chantier. Chacun était tenu d’assurer une grande assiduité afin d’assurer un bon rythme d’avancement du chantier. En somme, ces quelques mesures étaient destinées à égaliser la contribution-travail de chacun et éviter les « tire-au-flanc ». « Nous avions tous pris connaissance du règlement intérieur qui était comme une charte commune et nous nous étions engagés à le respecter. Somme toute, en ces quatre années de labeur collectif, on ne peut pas dire que la discipline fût un gros problème ». Comme dit Robert Protteau : « Des tire-au-flanc, l’un dans l’autre, y-en avait pratiquement pas beaucoup, faut pas se plaindre… ».
« La cadence de production était très élevée. En un week-end il se montait un niveau (un étage) pour deux maisons. Cela représente 12 rangs de parpaings. Quand on arrivait au toit de la maison, on installait la charpente. Nous n’avions qu’une scie circulaire (bricolée par les cheminots) pour débiter les pannes et les poutres. Le reste se faisait à la scie à main. «
« Initiés par les menuisiers du groupe, nous sommes rapidement devenus capables d’installer les charpentes. Et pour la pose des tuiles, c’était impressionnant. Vous pouviez passer le samedi et voir un couple de maisons encore découvertes et le dimanche soir, ces deux habitations étaient coiffées de leur toiture de tuiles. » « Faut dire que la main d’œuvre ne manquait pas, pour passer les tuiles. Fallait voir comme ça jonglait ! « .
Mise à profit des compétences de chacun
« Au début nous étions tous maçons, mais à partir d’un certain moment, nous avons organisé notre chantier en constituant des équipes plus spécialisées selon nos professions : les maçons les menuisiers, les peintres, les serruriers, les électriciens, les plombiers zingueurs, les serruriers etc…, .
Une commission des travaux préparait le travail pour le samedi. De sorte qu’en arrivant le samedi après-midi (à l’époque on travaillait le samedi matin) chacun avait son plan de travail pour le week-end. Cette commission se réunissait le mercredi soir dans une baraque que nous avions édifiée spécialement place des Pâquerettes et qui servait aussi à abriter les matériaux à garder au sec.
Les huisseries étaient fabriquées à l’Avenir (qui nous fit aussi les ouvertures de garage), les portes furent ferrées par nous-mêmes. L’avenir nous livra aussi les escaliers en bois, à l’état brut. Nous les avons installés, ce qui n’est pas simple, surtout quand ils tournent, et les plinthes alors, je ne vous dis pas … »
« La plomberie et le sanitaire ont été installés par une équipe réduite, nous rappelle Jean Château.
« C’était moi avec Jodet, notre président, et plus tard, Roger Chartier. On a équipé comme ça les 45 maisons… Un chantier 45 installations sanitaires c’est long, mais j’ai tenu jusqu’au bout. Je vous pose une question : « Etes-vous toujours contents de votre chauffe-eau ?… « .
Et Château précise : « N’oubliez pas un autre spécialiste, Henri Renaudeau, le zingueur qui a fixé toutes les dalles ».
On a posé 2400 rouleaux de papier peint, imaginez-vous. Les façades, on les a peintes au compresseur, sur une échelle.
« La peinture était prise à La Mothe Ste Heray et s’appelait « Elastiléum »,précise Crémault
« Question peinture, précise Protteau, on a opté pour ce qui se faisait de mieux : laque intérieure partout. Pour les portails et les volets, on les a même fait rouiller pour éliminer la calamine de fabrication, puis on a poncé (à la main) avant d’étendre les 2 couches d’anti-rouille. Elles n’ont pas bougé, depuis… »
Confort moderne
« Quant au chauffage, il ne nous était pas venu à l’idée de prévoir quelque chose de spécial. Chacun devait apporter sa cuisinière et ses poêles. Mais comme à la fin du chantier, il nous restait de l’argent, on a décidé de se donner un chauffage moderne, chauffage central à circulation d’eau ou à air pulsé.
Ce détail montre que le confort moderne était encore vraiment une nouveauté. Le cabinet de toilette avec son bac à douche était un vrai luxe. « Nous avions fait l’acquisition de trois machines à laver « collectives ». C’étaient de ces premières machines à gaz qui nous paraîtraient archaïques aujourd’hui et qu’on transportait de maison en maison sur un petit chariot, selon un tirage au sort ! »
Attribution des maisons
« Pour la distribution des maisons, nous avons commencé par attribuer les six premières. Elles ont d’ailleurs été inaugurées par un ministre de l’époque (ancien directeur de la SNCF, « un homme grand et chauve ») qui s’était déplacé à Niort pour la Foire Exposition (qui se tenait place de la Brèche, à l’époque). Ce ministre parut ébahi par la qualité de notre production et peu avare de compliments il s’exclama : » Vous avez fait là des maisons de chef de cabinet ! ». Il exagérait bien un peu, quand même… »
Ensuite les 39 lots restants furent tirés au sort d’un coup. Mauvais souvenir pour André Crémault qui s’exclame : » Eh bien moi, j’ai hérité du lot où se fabriquaient les parpaings, le dernier à être libéré en somme ! Inutile de vous dire la tête de ma femme quand, le soir, je lui ai annoncé la « bonne nouvelle ». « … Un cas de divorce !… On a même failli abandonner, car pour nous, ça repoussait l’échéance à deux ou trois ans. Mais, quand même, on s’est repris et on a continué… ».
Les 45 premiers habitants, souscripteurs de l’association
Le prix réel des maisons des Castors
Contribution de Robert Thébault
En 1953, des maisons neuves et confortables, mais à quel prix ?
Dans les années 50, le projet des Castors s’adresse aux salariés mal logés qui n’ont pas les moyens de s’offrir une maison neuve. Comment un travailleur au salaire modeste peut-il devenir propriétaire de sa propre maison ?
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Clôtures et Portails

« La construction des maisons terminée, nous avons réalisé les clôtures – « Quelle quantité de clôture ? 1 km et demi environ de petit muret et grillage … Et toujours collectivement, de même que les portails. Les gars de la SNCF ont fabriqué les coffrages de tous les poteaux de portail avec des plaques métalliques de locomotive que nous graissions intérieurement pour pas que ça colle. »
Souvenirs et anecdotes
Avec l’aimable concours de la Maison Pour Tous de Champclairot, du C.A.U.E 79 et de Michel Tourneux
Contacts
Pour contacter les animateurs du portail internet : citescastorsdefrance@free.fr
Pour consulter le site Archives du Mouvement Castor « Fonds Roger Blanc » : http://www.cites-castors.com/