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A l’écoute de Castors, ou la construction en coopérative d’une Cité à Saint- Paul- Lès- Dax
Ce compte-
Ce compte-
Je les remercie d’avoir mis à ma disposition les éléments dont ils disposent.
J’ai également recueilli la parole de deux épouses de Castors aujourd’hui décédés, qui ont également vécu cette aventure, Emilie Lacroix et Mme E.
A elles également, tous mes remerciements.
Noelle Portets, fille de Castors, enseignante,
formatrice en philosophie en école de travail social, juillet 2012.
Le contexte
En 1950, au lendemain de la guerre, la France manque cruellement de logements. Les plus démunis sont les plus concernés par ce manque. Eugène Claudius-
A Saint-
Création du C.O.L.L., un travail en commun

Suite au décès d’un Castor, André Touya a effectué, dès la 7ème année, la comptabilité pour les 79 maisons.Entre Saint-Paul-lès-Dax et Dax , ils seront au total 79 sociétaires, ce qui signifiera pour eux autant de maisons Castors à construire en commun. Les « cheminots » ou agents SNCF représentent la catégorie d’ouvriers la plus présente.
A ce moment-
Cette idée de coopération signifiait que chaque sociétaire devait s’investir dans la création des maisons. Chaque castor (homme) devait donner au minimum 24h par mois en hiver et 30h l’été. Ils pouvaient donner plus s’ils le souhaitaient. Ce fut le cas pour nombre d’entre eux.
« Il rentrait du travail, il dormait un peu et il repartait au chantier » témoigne Mme E.
Pour ceux qui s’en trouvaient empêchés, il leur était possible de demander à un autre Castor un relais. Ce système arrangeait tout le monde : ceux qui ne pouvaient participer donnaient leur part de travail à un autre Castor : les heures de travail lui étaient alors comptabilisées en plus. D’autres possibilités d’entente se faisaient également. Emilie Lacroix me dit l’implication de son mari « qui ne lésinait pas à la tâche ». Mme E. témoigne : « mon mari a effectué des heures pour un Castor qui tenait un magasin de bicyclettes. Ils se sont entendus pour que de ce travail lui soit donné deux vélos, un pour lui, puis un pour moi ».
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Plan de la Cité Vue aérienne
Partir de rien, tout créer

Ils avaient 30 ans environ, de l’implication et de l’application. J’ai senti dans leurs témoignages le souci du travail bien fait, la fierté de porter ce projet. Déjà, la plupart avait fondé une famille, des enfants l’agrandissaient. Ils ont aujourd’hui entre 87 et 91 ans. Les souvenirs sont bien présents. Ils portent la parole des absents, la font vivre, citent leur nom, disent leur implication. La transmission est aussi là. André Touya se trouve dépositaire et prend grand soin aujourd’hui de tous les documents de la Société : grands cahiers de comptes remplis à la main, documents dactylographiés (dont les statuts, le règlement intérieur, et un bilan effectué par Marc Darbos, alors vice président).
Des enjeux politiques

Les sociétaires Castors, étaient pour partie, syndiqués. Mais les options politiques n’étaient pas toutes les mêmes.
La construction des Castors sur la Commune a amené du positionnement politique. Ainsi, lorsque qu’un bureau fut créé, M. Defos du Rau, engagé politiquement au MRP, fut leur conseiller juridique.
« Le député Defos du Rau, âgé, disparu de la vie politique, son fils, l’avocat Xavier Defos du Rau, resta le conseiller juridique et travailla longtemps avec le bureau. Les Castors lui doivent d’ailleurs une belle chandelle car il les a sauvé de problèmes très importants avec le Crédit Foncier » écrit Marc Darbos dans le document dactylographié qu’il distribua aux Castors (1).
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L’article de Jean- Pierre Mabille
Dans son article publié dans le « Bulletin de la Société de Borda » Dax 1er trimestre 2009, Jean-
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Vues de la Cité
Contacts
Pour contacter les animateurs du portail internet : citescastorsdefrance@free.fr
Pour consulter le site Archives du Mouvement Castor « Fonds Roger Blanc » : http://www.cites-castors.com/