Ailleurs aussi les hommes se sont mis à construire !

A Saint-Etienne, le Cottage Stéphanois commençait son chantier d’une centaine de pavillons en 1931. Il y eut beaucoup de difficultés, ce qui provoqua beaucoup de découragement et de nombreux abandons, au total vingt-deux maisons seulement furent construites.
Tirant la leçon de ces expériences, les Castors de Pessac en conclurent que les chantiers castors ne devaient pas connaître d’arrêt, sous peine de courir à l’échec. Ils voudront également se démarquer à tout prix de l’image du « Constructeur du dimanche ».
A l’étranger, après la seconde guerre mondiale, un mouvement d’auto-construction va également se développer, et pour les mêmes raisons, améliorer de la façon la plus économique possible les conditions de logement des habitants.
A Stockholm, par exemple, entre 1927 et 1951, la ville réalise 5 500 pavillons grâce à l’auto-construction. Toute l’organisation était prise en charge par la municipalité comme l’indiquent les affiches incitant à l’auto-construction : « Les seuls capitaux dont vous avez besoin pour bâtir votre maison sont vos mains, la ville fait le reste : elle procure le terrain (500 m2) avec un bail de soixante ans, tous les matériaux nécessaires à la construction de la maison standardisée, prêtes à être assemblée, des moniteurs pour vous guider dans votre travail…..
En Belgique, c’est la Société Nationale de la Petite Propriété Terrienne qui encouragea et organisa l’auto-construction.
En Hollande soixante-quatre ouvriers de Philips entreprennent de construire leur maison grâce à l’aide de leur employeur. En Allemagne, en Angleterre au Canada c’est l’église et l’état qui encouragent et aident les candidats à l’auto-construction. Dans de nombreuses régions d’URSS, les soviets locaux ont pu mettre à la disposition des constructeurs les matériaux, les plans et les techniciens, seule la main d’œuvre était fournie par les usagers eux-mêmes.